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Une nouvelle prime exonérée pour vos salariés
Après la « Prime Exceptionnelle pour le Pouvoir d’Achat », le législateur a souhaité l’instauration d’une prime exonérée plus pérenne : la « Prime pour le Partage de la Valeur Ajoutée ».
Celle-ci permet de distribuer jusqu’à 3000 € en quasi exonération de charges sociales et d’impôts et jusqu’à 6000 € pour certaines entreprises.
Principales caractéristiques :
– Elle est facultative
– Son versement peut être fractionné sur plusieurs mois.
– Elle peut être instaurée par une simple Décision Unilatérale de l’Employeur.
– Elle est partiellement cumulable avec la Prime Exceptionnelle pour le Pouvoir d’Achat pour 2022.
Pour plus d’informations, vous pouvez télécharger ce fichier ci-dessous ou contacter votre expert-comptable préféré.

Prime MACRON, troisième
édition !
La prime pour le pouvoir d’achat est de retour…
votre expert-comptable vous en détaille les nouveaux contours
La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat est reconduite par l’article 4 de la loi n° 2021-953 du 19 juillet 2021 de finances rectificative pour 2021.
Les entreprises qui le souhaitent peuvent verser à leurs salariés une prime exonérée d’impôts et de cotisations sociales, dans les conditions suivantes :
– la prime doit être versée entre le 1er juin 2021 et le 31 mars 2022
– la rémunération mensuelle du salarié bénéficiaire doit être inférieure, au cours des 12 mois précédant le versement de la prime, à 3 fois le montant du SMIC
– la prime ne peut se substituer à une augmentation de rémunération ou à une prime prévue par un accord salarial, un contrat de travail ou un usage dans l’entreprise.
Vous pouvez verser une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat allant :
– jusqu’à 1 000 €, si votre entreprise compte 50 salariés ou plus et n’a pas mis en place d’accord d’intéressement
– jusqu’à 2 000 €, si vous respectez l’une des conditions suivantes :
• compter moins de 50 salariés
• avoir mis en œuvre un accord d’intéressement
• être couvert par un accord de branche ou un accord d’entreprise prévoyant la valorisation du métier des salariés ayant contribué, en 2020 ou 2021, à la continuité de l’activité économique et/ou au maintien de la cohésion sociale en exerçant exclusivement ou majoritairement sur site pendant les périodes d’état d’urgence sanitaire.
Le montant de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat ainsi que, le cas échéant, le plafond et les conditions de modulation de son niveau selon les bénéficiaires font l’objet d’un accord d’entreprise ou de groupe conclu selon les modalités énumérées à l’article L. 3312-5 du code du travail ou d’une décision unilatérale de l’employeur. En cas de décision unilatérale, l’employeur en informe, avant le versement de la prime, le Comité Social et Economique mentionné à l’article L. 2311-2 du même code.

La protection sociale de vos salariés français dans l’Union Européenne
Vous avez des salariés en France qui sont amenés à se déplacer dans un pays de l’Union Européenne? Leur protection sociale implique quelques formalités que vous expose votre expert-comptable.
Elles sont de deux ordres : d’une part, votre salarié doit être en mesure de prouver qu’il est assujetti à la sécurité sociale en France (Formulaire A1) et d’autre part, il doit pouvoir profiter de la prise en charge de ses soins à l’étranger en cas de besoin.
Formulaire A1
Le formulaire A1 atteste la législation sociale applicable à un salarié qui qui n’est pas affilié dans le pays où il travail. Ce formulaire est obligatoire depuis 2010 pour tout déplacement de moins de 24 mois au sein de l’Union Européenne ainsi qu’en Suisse, Lichtenstein, Islande et Norvège.
Cette formalité, dans les textes, concerne également les simples voyages d’affaires ou participations à des congrès et formations. La lourdeur de la démarche suscite beaucoup d’opposition et les texte sont en cours de revue pour que certains déplacements courts en soient exclus. Pour mémoire, la Commission Européenne avait répondu à la Question de Mme la Députée Evelyne Gebhardt du 07.12.2011 à ce sujet : « The posting situation of a very short period should be dealt with by the relevant national institutions in a flexible manner and with common sense and does not normally require a posting certificate if the posting takes just a few days and no incident such as an accident at work occurs. If necessary, the competent institution of the sending State can issue the certificate retroactively ».
Le formulaire A1 est à demander auprès de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie du siège de l’entreprise.
Carte Européenne d’Assurance Maladie
La Carte Européenne d’Assurance Maladie permet au salarié d’avoir accès à l’ensemble su système de soin du pays où il se trouve, dans les mêmes conditions que les assurés de ce pays. Cette faculté se limite toutefois aux seuls soins imprévus et médicalement nécessaires.
Si un soin est totalement pris en charge dans le pays d’accueil, il le sera également pour l’assuré muni de sa Carte Européenne d’Assurance Maladie. Si le soin est payant, l’assuré pourra en demander le remboursement à son retour en France, sur présentation des factures acquittées.
La Carte Européenne d’Assurance Maladie est à demander par le salarié sur son espace Ameli. Elle est valable deux ans à partir de sa date d’émission.

COVID19 : Focus sur le chômage
partiel
Un décret a été publié le 17 avril, ajustant les règles applicables du chômage partiel aux nécessités de la crise actuelle. C’est l’occasion de faire le point sur un dispositif dont les complexités ont un impact majeur sur la gestion de la paie.
Qui a accès au chômage partiel ?
Tous les salariés dont l’entreprise doit restreindre les horaires de travail pour faire face à des difficultés économiques ou à un empêchement technique.
Depuis le décret d’hier, les cadres dirigeants et les salariés en forfait heures ont également accès au dispositif.
Les mandataires sociaux, qu’ils soient sous le statut d’assimilés salariés ou sous celui d’indépendants, n’ont pas accès au chômage partiel.
Que prévoit le dispositif sur le plan financier ?
Les salariés reçoivent pour chaque heure chômée 70% de leur rémunération brute, soit environ 84% de son salaire net. Le salaire brut est calculé sur les 12 mois précédant le début de la période de chômage technique, au pro rata du temps de présence du salarié dans l’entreprise. Ne sont pas incluses dans le calcul :
– Les sommes représentatives de frais professionnels.
– Les éléments de rémunération non liés au temps de travail (ancienneté, prime de vacances, prime de fin d’année…), qui sont dues par l’employeur mais non indemnisées par l’Etat.
– La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (prime MACRON).
– la part de la rémunération correspondant à l’indemnité de congés payés.
– La part de rémunération correspondant aux heures supplémentaires, au travail de nuit, au travail le dimanche… même si elle celles-ci sont prévues dans le contrat
Certaines conventions collectives ou certaines entreprises peuvent prévoir le maintien total de la rémunération nette. C’est alors à l’employeur de compléter celui-ci. Les sommes versées par l’employeur sont exonérées de charges sociales (hormis CSG CRDS).
L’indemnité versée par l’Etat ne peut être inférieure à 8,03 € ni supérieure à 31,97 € par heure, sur une base de 35 heures par semaine ou 7 heures par jour (cas des salariés en forfait heure).
Comment s’articule l’activité partielle avec le télétravail ?
Le temps de travail prévu par le contrat du salarié peut être scindé entre chômage partiel et télétravail.
Le fait de faire travailler un salarié sur ses heures de chômage partiel est sanctionné par :
– Le remboursement intégral des sommes perçues au titre du chômage partiel
– L’interdiction de bénéficier d’aides publiques en matière d’emploi ou de formation professionnelle
– 2 ans d’emprisonnement et 30.000 € d’amende.
Chômage partiel et jours fériés
Si le jour férié est chômé dans l’entreprise, il ne donne pas lieu à indemnisation dans le cadre du chômage partiel.
La journée de solidarité ne donne pas lieu non plus à indemnisation.
Nous attirons votre attention sur le fait que avoir une activité le vendredi peut impacter le calcul de l’indemnité d’activité partielle pour le samedi et le dimanche.

COVID19 : Adaptation des règles sur les Congés Payés et les jours de repos
Pour réduire le recours à l’activité partielle et faciliter la reprise de l’activité des entreprises lorsque la crise sanitaire sera passée, le gouvernement a pris par ordonnance un certain nombre de mesures facilitant la prise de congés payés et jours de repos pendant la période de confinement.
Congés payés :
Selon la règle de droit commun, les congés payés sont fixés par l’employeur au moins un mois à l’avance. Sauf circonstance exceptionnelle, les dates ne peuvent être modifiées dans le mois qui précède le départ. Sur les 5 semaines, quatre doivent être prises durant la période légale de congés payés qui va du 1er mai au 31 octobre. Dans cette période, au moins 2 semaines doivent être prises consécutivement. Le salarié dont le conjoint ne peut adapter ses dates de départ a la priorité sur les autres salariés pour partir aux dates du conjoint.
L’ordonnance permet la mise en place d’accords collectifs pour permettre à l’employeur de :
– Imposer aux salariés les jours de congés, y compris hors période légale de congés payés.
– Déplacer des congés déjà posés
– Pour un maximum de 6 jours ouvrés (5 jour ouvrables), soit une semaine.
– En respectant un délai de prévenance de 1 jour.
Il pourra également être autorisé par l’accord collectif à :
– Fractionner le Congé principal, même sans l’accord du salarié
– Déroger à la règle de congé simultané des conjoints.
Ces dispositions de l’ordonnance, parce qu’elles nécessitent un accord collectif, seront difficiles à mettre en place dans une entreprise n’ayant pas de délégué syndical (entreprises de moins de 11 salarié), car cela suppose :
– Un referendum
– Avec un délai de prévenance de 15 jours
– Réalisé sur le temps de travail
– L’anonymat des votes
Si vous souhaitez une assistance sur le sujet, n’hésitez pas à contacter votre expert-comptable ou conseiller en droit social !
Jours de repos
Si l’intérêt économique de l’entreprise le justifie au regard des difficultés rencontrées pendant la crise sanitaire, l’employeur peut de façon unilatérale et avec un délai de prévenance d’au moins un jour complet :
– Imposer les dates de 10 jours de RTT ou de 10 jours de repos acquis dans le cadre d’un aménagement du temps de travail ou dans le cadre d’un forfait jours.
– Modifier les dates des jours déjà posés
– Imposer que des jours cumulés sur un Compte Epargne Temps soient affectés à des jours de repos (dans la limite de 10).
Notre cabinet se tient à votre disposition pour toute question.

COVID19 : Indépendants, vous pouvez réduire vos cotisations sociales !
Depuis plusieurs années, la sécurité sociale des indépendants au régime réel autorise la modulation des cotisations en cours d’année, en fonction des évolutions de votre activité. Ce dispositif vous permet de réduire fortement vos sorties de trésorerie pendant la crise.
Qui est concerné ?
Tous les indépendants affiliés à la sécurité sociale des indépendants : artisans, commerçants, professions libérales. Cela exclue les salariés, les fonctionnaires et les ressortissants du régime agricole.
Les auto-entrepreneurs, dont les cotisations sont proportionnelles au chiffre d’affaires mensuel ou trimestriel, bénéficient déjà d’une modulation inhérente à leur régime et ne sont pas concernés par le présent dispositif.
Quelles cotisations sont modulables ?
Il s’agit des cotisations dépendant du régime des indépendants : Maladie, Maternité, Allocations familiales, formation professionnelle, CSG et CRDS.
Pour les artisans et commerçants, cela inclue également les cotisations retraite de base et complémentaire. Pour les libéraux, ces cotisations sont gérées par leurs caisses de retraite respectives (CNAVPL et CIPAV, CARPIMCO, etc.). Celles-ci ont mis en place leur propre système d’aide et nous vous invitons à vous rapprocher d’elles pour en savoir plus.
Comment ça marche ?
Vous devez vous rendre dans la rubrique « cotisations » du site https://www.secu-independants.fr/cotisations/reevaluer-cotisations/
Vous pouvez alors indiquer votre revenu estimé pour 2020 et vous cotisations seront automatiquement recalculées pour vos prochaines échéances.
Le truc en plus :
Vos cotisations sont calculées sur toute l’année. Si vous souhaitez bénéficier d’une réduction plus forte, vous pouvez indiquer le revenu du seul premier trimestre comme étant celui de toute l’année ; vous ajusterez ensuite quand les temps seront devenus meilleurs.
Attention toutefois : n’oubliez pas que les cotisations seront dues sur votre revenu déclaré au moment de la DSI. Si vous ne réajustez pas l’estimation de revenu quand la trésorerie sera de retour, vous devrez payer l’année prochaine deux fois plus (soit 2020 et 2021).
Pour rappel, les cotisations sociales de l’indépendant sont une dette personnelle qui ne s’éteint pas avec la disparition de la société.
Besoin d’aide ?
N’hésitez pas à contacter votre cabinet d’expertise comptable préféré !

Coronavirus : Prêts garantis par
l’Etat
La période de confinement entraîne pour beaucoup d’entreprises d’importants besoins de liquidités. L’Etat a décidé de proposer sa garantie sur les prêts sollicités par les entreprises.
AMATEOS , votre expert-comptable à Rouen et à Paris, peut établir avec vous un plan de trésorerie nécessaire à l’obtention de ces prêts dont nous vous détaillons ici les modalités :
– Montant maximum :
o 25% du CA de l’exercice précédent pour les entreprises créées avant 2019 ou
o 2 années de masse salariale pour les start-up et les entreprises créées après 2019.
– Remboursement :
o Aucun remboursement la première année. Celui-ci peut être échelonné sur les 5 années suivantes.
– Garantie :
o Garantie de l’Etat par le biais de l’organisme BPI France
o Coût : entre 0,25% et 2%, suivant la taille de l’entreprise
o Aucune autre garantie ne peut être demandée par la banque
– Taux de l’emprunt :
o Librement fixé entre la banque et l’entreprise
o La plupart des banques se sont engagées à travailler à prix coûtant.

L’ENTREPRISE FACE AU
CORONAVIRUS
Mesures pour l’entreprise face à la crise du Coronavirus
CORONARIVUS : mesures d’accompagnement pour les entreprises
Pour permettre aux entreprises de traverser au mieux la crise sanitaire, économique et sociale en cours, plusieurs mesures ont été annoncées par le gouvernement. Même si les modalités d’application ne sont pas à ce jour éclaircies pour toutes ces mesures, en voici un panorama rapide :
Délais de paiements pour taxes, impôts et cotisations sociales.
Cotisations sociales :
Le réseau des URSSAF annonce aujourd’hui la possibilité de report pendant trois mois des cotisations sociales dues au 15 mars 2020.
Taxes et impôts :
Le Président de la République a annoncé le 12 mars des délais de paiement pour les taxes et impôts des entreprises rencontrant des difficultés.
Sans précision à cette heure des modalités d’application, c’est la procédure de droit commun qui est en vigueur.
https://www.impots.gouv.fr/portail/node/9751
17/03/2020 : Il convient de noter qu’à ce jour, seuls les impôts directs sont concernés par cette latitude. Dans une note interne à l’administration des impôts, la TVA et le prélèvement à la source en ont été expressément exclus. Toutefois, la même note précise qu’aucune pénalité ne sera appliquée sur les impôts indirects. Nous vous rappelons cependant qu’une note interne a une valeur juridique inférieure à celle de la loi, des décrets ou des réglements.
Garde d’enfants
La fermeture de toutes les écoles a été annoncée à partir de lundi 16 mars. Prévue pour une durée minimale de 15 jours, elle pourrait s’étendre jusqu’aux vacances scolaires de printemps.
Pour les parents devant garder leurs enfants, il est prévu un dispositif semblable aux indemnités journalières, avec les particularités suivantes :
– Pas de délai de carence
– Un seul des deux parents à la fois (attestation sur l’honneur à prévoir)
– Pour l’instant pour une durée maximale de 20 jours.
Congés payés
Tout employeur peut demander à un salarié qui a déjà posé ses congés de les déplacer pour que ceux-ci correspondent à la période de creux d’activité.
Un employeur ne peut pas exiger d’un salarié qui n’a pas posé de congés de le faire hors du cadre légale (délai de prévenance de deux mois).
Chômage partiel
Le Président de la République, dans son allocation du 12 mars, a annoncé la prise en charge intégrale par l’Etat des frais de chômage partiel.
Les modalités de mise en œuvre de cette mesure sont encore à préciser, dans la mesure où cette prise en charge est normalement le fait de l’assurance chômage, limitée au salaire minimum et que le complément entre le salaire réel et le salaire minimum est soumis à charges sociales.
17/03/2020 : nous sommes toujours en attente d’un décret concernant le chômage partiel.
Les informations diffusées par le ministère du travail précisent toutefois (sans base juridique à ce jour) :
– les entreprises auront 30 jours pour déclarer le chômage partiel, avec effet rétroactif
– le dispositif d’activité partielle devrait couvrir 100% des indemnisations versées aux salariés par les entreprises, dans la limite de 4,5 SMIC.
Notons qu’il n’est toujours pas fait mention des charges sociales sur les sommes en questions. Celles ci devraient se limiter à CGS / CRDS, lesquelles seraient à un taux proche de zéro pour les salaires autour du SMIC.
Par ailleurs, la question des conventions collectives qui assurent un maintien de salaire total en cas de chômage partiel n’est pas non plus traitée à ce jour.
Télétravail
Le télétravail à la demande du salarié ne peut être refusé par l’employeur dans le contexte actuel, en vertu de l’obligation de sécurité qu’il a à l’égard du salarié.
17/03/2020 : Suite aux annonces du Président de la République du 15/03/2020, le Ministère du Travail informe que, dans le cadre du confinement, le télétravail est à présent la règle et que seuls les emplois ne pouvant être exercés dans ce cadre pourront justifier les déplacements professionnels. Il est donc à présent fait obligation à l’employeur d’envisager toutes les mesures nécessaires au télétravail.

Votre salarié accueille un nouveau
bébé !
A quels congés a droit votre salarié pour l’arrivée d’un enfant ?
Naissance d’un enfant : les congés du salarié.
L’arrivée d’un enfant chez un salarié est un heureux événement qui n’est pas sans conséquences sur la présence de celui-ci dans l’entreprise. Voici un rapide rappel des principaux congés prévus par le code du travail :
Le congé de naissance :
• Source : code du travail, art. L3142-1 et suivants.
• Bénéficiaires : les membres du foyer d’accueillant l’enfant.
• Durée : maximum 3 jours ouvrés, pris au moment de la naissance.
• Rémunération : maintien du salaire. Non indemnisé par la sécurité sociale.
• Obligation : le salarié n’est pas obligé de prendre ce congé. L’employeur ne peut le lui interdire.
• Justification : obligatoire. Pas de formalisme défini.
Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant :
• Source : code du travail, art. L1225-35 et suivant.
• Bénéficiaires : le père et le, le cas échéant, le conjoint (marié ou lié par un PACS) du parent qui a bénéficié du congé maternité ou du congé d’adoption.
• Durée : maximum 11 jours ouvrés (18 en cas de naissances multiples), pris dans les 4 mois qui suivent la naissance. Non fractionnable.
• Rémunération : indemnisé par la CPAM ; éventuellement complété par l’employeur.
• Obligation : le salarié n’est pas obligé de prendre ce congé. L’employeur ne peut le lui interdire ni le reporter.
• Formalisme : Information de l’employeur par LRAR un mois avant la date du congé. Les modalités d’information de la CPAM sont les mêmes que pour un congé maternité.
Le congé d’adoption :
• Source : code du travail, art. L1225-37. Code de la Sécurité Sociale, art. L531-1
• Bénéficiaires : le parent adoptant d’un enfant de moins de 16 autorisé à séjourner en France.
• Durée : entre 11 jours et 22 semaines, suivant la situation familiale du parent adoptant. Non cumulable avec le congé de naissance.
• Rémunération : indemnisé par la CPAM ; éventuellement complété par l’employeur.
• Obligation : le salarié n’est pas obligé de prendre ce congé. L’employeur ne peut le lui interdire ni le reporter.
• Formalisme : Information de l’employeur par LRAR un mois avant la date du congé. Les modalités d’information de la CPAM sont les mêmes que pour un congé maternité.
D’autres types de congés peuvent intervenir : le congé parental d’éducation, le congé pour enfant malade ou le congé en cas de décès de la mère.
Bien sûr, ces règles peuvent être modifiées, par les conventions collectives ou les accords au sein de l’entreprise.
Si vous souhaitez connaître les règles applicables à une situation précise, n’hésitez pas à contacter votre expert-comptable… et en attendant, souhaitons de bonnes nuits à l’heureux papa !

Congés payés : quel impact sur la fiche de paie ?
Votre cabinet comptable vous explique l’impact des congés payés sur le bulletin de paye…
Le salarié qui est en congés payés ne perçoit pas de salaire pour les jours non travaillés (sauf situations particulières). Il perçoit une indemnité de congés payés.
Cette indemnité est calculée de la façon suivante (Code du travail, art. L3141-24 et suivants) :
– Elle ne peut être inférieure à la rémunération qu’aurait perçue le salarié si son salaire avait été maintenu.
– Elle ne peut être inférieure à 1/10 de la rémunération perçue par le salarié dans la période de référence.
La période de référence est fixée par accord d’entreprise, par accord de branche ou par la convention collective. A défaut d’accord, la période de référence va du 1er juin au 31 mai (sauf exceptions).
La rémunération à prendre en compte inclue entre autres le salaire de base, les heures supplémentaires et complémentaires, la prime d’ancienneté, les primes sur objectifs…
Illustration :
Entre le 1er juin 2018 et le 31 mai 2019, M. Dupont perçoit un salaire de base de 5000 € mensuels.
Calcul du salaire brut horaire.
Le salaire étant de 5000 € par mois, quelque soit le nombre de jours dans le mois (31, 30, 29 ou 28), le salaire brut horaire doit être lissé sur l’année.
On compte 52 semaines par année et 12 mois. Cela correspond à 4,33 semaines par mois. Si Monsieur DUPONT doit travailler 35 heures par semaine, cela représente 151,67 heures par mois. Son salaire de 5000 € mensuel correspond donc à 32,97 € par heure.
Calcul du nombre d’heures par jour de congé.
Supposons que M. Dupont ait un contrat de 35 heures par semaine. Les congés étant calculés en jours ouvrables, il y a 6 jours par semaine et donc 5,83 heures par jour de congé.
Application :
Monsieur DUPONT prend 1 semaine de congés en juin 2019.
Sur le bulletin de salaire, on aura :
Salaire de base : 5.000,00 €
Absence congés : 5,83 x 6 x 32,97 = – 1 153,29 €
Indemnisation CP : 1.200,00 €
Salaire brut : 5.046,71 €
La règle du 1/10 nous impose de calculer la rémunération perçue sur la période de référence (Juin 2018-Mai 2019), soit 5.000 x 12 = 60.000 €
60.000/10 = 6.000 € pour l’indemnisation des 5 semaines de congés payés, soit 6.000 / 5 = 1.200 € par semaine.
Conclusion :
D’une façon générale, la règle du maintien de salaire est plus favorable à l’employé quand il a reçu une augmentation de salaire pendant ou après la période de référence. A l’inverse, la règle du 1/10 sera plus favorable en temps normal et surtout en cas de versement de primes.
Pour être tout à fait exhaustif, rappelons que les dates des congés indemnisés ainsi que les dates des absences doivent être mentionnées sur le bulletin de salaire.

Profitez au maximum de la saison en suivant ces conseils simples
Toute nouvelle saison peut être utilisée comme prétexte pour prendre des résolutions et s’y tenir.
Que vous décidiez de manger plus sainement ou de mettre de l’ordre dans votre garage, voici quelques conseils pour prendre des résolutions et vous y tenir.
Faites une liste
Les listes vous permettent de vous concentrer sur vos objectifs. Notez vos grandes ambitions, mais ne négligez pas d’autres objectifs plus modestes.
Consultez la liste régulièrement
N’oubliez pas de vérifier régulièrement où vous en êtes. Même si vous n’avez pas encore atteint vos objectifs, il est toujours agréable de constater ses progrès.
Estime personnelle
Lorsque vous atteignez un objectif, qu’il soit petit ou grand, prenez le temps de savourer votre réussite.
Soyez optimiste
La pensée positive contribue largement à la réussite. Alors, au lieu de ruminer ce qui ne s’est pas déroulé comme prévu, essayez de vous concentrer sur ce que vous avez accompli.

Restez en contact avec les visiteurs de votre site et augmentez les chances de fidélisation
Il y a de nombreuses raisons de communiquer avec les visiteurs de votre site.
Parlez-leur d’offres spéciales et de nouveaux produits ou donnez-leur des conseils et des informations.
Voici quelques raisons d’intégrer la rédaction d’articles de blog dans votre routine.
Écrire des articles de blog est un moyen simple de communiquer avec les visiteurs de votre site
Avec l’habitude, écrire un post devient facile. Les posts n’ont pas besoin d’être longs ou compliqués. Écrivez simplement un post sur un sujet que vous connaissez et essayez d’exprimer vos idées clairement.
Montrez votre personnalité aux clients
Lorsque vous rédigez un post, vous pouvez vraiment exprimer votre personnalité unique et montrer qui vous êtes.
Tenir un blog est une forme de communication incroyable
Les articles de blog ont tendance à être plus longs que les publications que l’on peut trouver sur les réseaux sociaux. Vous avez ainsi tout le loisir d’inclure des idées originales, des conseils pratiques, etc.
Bloguer est un excellent moyen d’augmenter le SEO
Les moteurs de recherche favorisent les sites qui publient régulièrement de nouveaux contenus, ce qui est facile à réaliser avec un blog. Avec des métadonnées appropriées pour chaque post, vous permettez aux moteurs de recherche de trouver votre contenu.
Générez du trafic vers votre site.
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C’est gratuit
Tenir un blog sur votre site est gratuit. Vous pouvez engager des blogueurs professionnels ou demander à chaque personne de votre entreprise d’apporter sa contribution en rédigeant régulièrement un article.
Un moyen naturel de développer votre marque
Un blog est un bon moyen de consolider la stratégie unique de votre marque. Rédigez des posts sur des thèmes liés à votre secteur d’activité et qui concernent vos clients.

Conseils pour rédiger des posts qui augmenteront le trafic sur votre site
Écrivez un blog sur un sujet que vous connaissez bien. Si vous avez peu de connaissances sur un thème spécifique, invitez un expert à écrire l’article.
Parlez à votre audience
Vous connaissez votre audience mieux que personne – gardez-le à l’esprit lorsque vous écrivez vos articles. Choisissez des sujets qui intéressent vos lecteurs. Si vous avez une page Facebook professionnelle, vous pouvez y puiser des idées.
Prenez un instant pour organiser votre article
Une fois que vous avez trouvé une bonne idée, rédigez un premier brouillon. Certaines personnes aiment commencer par le titre, puis travailler sur les paragraphes. D’autres préfèrent prendre les sous-titres comme point de départ. Choisissez la méthode qui vous convient.
N’oubliez pas d’ajouter des images
Veillez à insérer quelques images de qualité à votre blog. Elles aèrent le texte et améliorent sa lisibilité. Elles peuvent également transmettre des émotions ou des idées qui sont difficiles à exprimer avec des mots.
Relisez bien votre article avant de le publier
Une fois que le texte vous paraît satisfaisant, mettez-le de côté pendant un jour ou deux, puis relisez-le. Vous trouverez sûrement quelques éléments que vous souhaitez ajouter ou retirer. Demandez à un(e) ami(e) ou à un(e) collègue de le relire pour vous assurer qu’il ne contient pas d’erreurs. Quand votre article est prêt, ajoutez-le à votre blog et publiez-le.
Adresse
6 Rue Pierre-Gilles de Gennes,
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